Ce rapport présente principalement les résultats du volet « B » du projet général visant à formuler de nouvelles normes d’entaillage pour conserver la production acéricole à long terme, mais nous le mettons aussi en relation avec le volet « A » qui s’intéressait à vérifier si les érables à sucre du Québec avaient une croissance diamétrale suffisante pour compenser le compartimentage en regard des normes actuelles d’entaillage. Il appert qu’il est inutile de faire plus de deux entailles par année sur un arbre, puisque les principales différences observées se situent surtout entre une et deux entailles par arbre. La deuxième entaille ne génère jamais autant de rendement que la première et elle ne devrait être faite que sur les arbres qui sont assez gros pour supporter telle pratique. La taille de ces arbres varie selon les régions. Les normes actuelles d’entaillage au Québec ne permettent pas de supporter une production acéricole optimale. Le DHP minimum de 20 cm pour porter une entaille est trop bas et amène des baisses de rendements à moyen terme. Le DHP minimum de 40 cm pour porter deux entailles est possible, mais ne devrait être permis que dans les régions où la croissance diamétrale moyenne égale ou dépasse 2,9 mm par année. Dans certaines régions où la croissance dépasse 3,7 mm par année, on pourrait même faire deux entailles sur des arbres ayant un DHP de 33 cm. Finalement, même si les arbres sont très gros, l’ajout d’une quatrième ou même d’une troisième entaille n’est pas justifié.
Projet 741-FIN-0608.